Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 22:08

 

Si les fleurs se fanent

Et les sources se tarissent

Promet moi que toujours

Ton amour sera pour moi

 

Si les cieux s'éteignent

Et les anges se taisent

Promet moi de m'aimer

Bien plus fort qu'hier

 

Et si mon cœur un jour

Cesse de battre pour toi

Promet moi de me rappeler

Les étoiles dans mes yeux

Que ta simple vue a allumés

Partager cet article
Repost0
17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 18:22

Où va ce monde

Qui déraisonne

Je me perds

Dans ce vacarme

Et désormais je n’entends

Plus que les battements

De mon cœur

Qui s’affole

Partager cet article
Repost0
6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 18:53

Quand les rêves se brisent, que les espoirs s'envolent, que reste-t-il? Juste les larmes et nos yeux pour pleurer. Apaiser notre coeur trop lourd. Pour que les lendemain, de nouveaux rêves nous redonnent le sourire.

Partager cet article
Repost0
6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 18:52

Rêver, tant qu’on peut

Avant que la réalité

Nous remette à notre place

 

Rêver, pour garder espoir

Et croit encore que ce monde

Est merveilleux

 

Rêver, et les retenir

Pour qu’un jour

Ils remplacent la réalité

Partager cet article
Repost0
20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 19:43

Rêver et se perdre

Dans ces mondes oniriques

Ou les étoiles brillent

D'un bien plus bel éclat

 

Rêver et se perdre

Dans ces paysages

Créés de toute pièce

Et qui nous ressemble tant

 

Rêver et se perdre

Lâcher au fond d'un puits

La clé nous ramène

Au monde réel

 

Rêver et se perdre

Malgré nous, malgré tout

 

Partager cet article
Repost0
3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 22:02

A quoi on pense

Quand l'on se voit dans les miroirs?

 

A quoi on rêve

Quand on ferme les yeux?

 

A quoi on joue

Quand tombe la nuit?

 

A quoi on songe

Assis sous les etoiles?

Partager cet article
Repost0
15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 22:11

 

     Lucie était assise au bord d'un nuage, les jambes dans le vide. Sous elle, le monde défilait lentement. Le vent était fainéant, ce jour-là. De là-haut, Lucie ne voyait que l'immensité de l'océan, sans en distinguer les détails.

     Un nuage passa près de celui de Lucie. Un vieux monsieur bien habillé avec une élégante moustache était appuyé sur sa canne. Il fit un geste amical de la main à la petite fille. Elle lui répondit en souriant. Sa mère lui avait appris à être polie avec les personnes âgées.

 

     Tout à coup, un courant descendant attrapa son nuage. Lucie sentit ses fins cheveux blonds se dresser sur sa tête. Elle partit d'un grand éclat de rire. Un rire joyeux et innocent comme seul les enfants savent le faire. Cela lui rappelait les manèges de la fête foraine. Il y avait bien longtemps qu'elle n'était pas montée sur un manège. Tellement longtemps qu'elle ne s'en souvenait plus. Elle avait aussi oublié ces sensations: le vent dans les cheveux et les chatouilles au ventre.

     Son nuage effleura la surface de l'océan, les embruns fouettaient les pieds nus de la petite fille. Elle n'avait jamais vu la mer de sa vie et s'émerveilla devant le spectacle offert à sa vue: des vagues bordées d'écume ondulaient langoureusement à perte de vue et le silence. Quel silence!

     La mère de Lucie lui avait promis, des années auparavant, qu'elle l'amènerait voir la mer, fouler le sable et courir dans les vagues. C'était avant. Avant que la vie de Lucie, petite fille de six ans, rieuse et insouciante comme tous les enfants de son âge, ne bascule.

 

     Ici, seule au milieu de nulle part , elle se sentait bien, elle n'avait pas peur, elle savait qu'ici aucun mal ne pouvait l'atteindre. Elle se sentait vivre, elle se sentait libre loin du cocon protecteur que sa mère avait tissé autour d'elle.

      Chez elle, Lucie était sous la surveillance rapprochée de sa mère. Elle n'avait pas le droit de sortir du jardin, elle ne pouvait aller nulle part sans sa mère, cette dernière nouait toujours son écharpe avant qu'elle ne sorte dehors, remontait ses couvertures la nuit...

     Malgré cela, Lucie adorait sa mère. Ce n'était pas sa faute si elle était si protectrice. Il fallait la comprendre, elle ne voulait que protéger son enfant si fragile. Lucie l'avait compris et se laissait faire gentiment. Elle n'aurait pour rien au monde blessé sa si douce maman. C'était l'ancre qui la rattachait à ce monde, sa planche de secours sur l'océan déchainé qu'est la vie.

 

     Lentement, le nuage remonta en un lent mouvement spiralé, comme pris dans une tornade tournant au ralenti. Le ciel à l'ouest se para de voiles éthérés roses, pourpres, violets , oranges, en un dernier spectacle avant que le rideau de la nuit ne tombe. Au dessus de la petite fille, les étoiles une à une s'allumèrent sur la voûte céleste, toutes si semblables et pourtant tellement différentes.

     Sous elle, les lumières urbaines éclairaient le monde dans la sombre nuit, créant des toiles d'araignée lumineuses. Certaines étaient reliées entre elles par de minces filaments brillants. Vu du ciel, cela semblait fragile, comme si un seul coup de ciseaux pouvait défaire le frêle édifice.

     Lucie s'allongea sur le dos sur son cotonneux nuage, les mains sous la nuque. Les yeux rivés au ciel, elle chercha des formes connues. Là, elle reconnut la forme en casserole de la grande ourse et non loin de là celle plus petite de la petite ourse; l'enfant qui suit, pour l'éternité, sa mère.

     Un nuage passa à coté d'elle. Dessus, un tout petit bébé. En la voyant, il émit de joyeux gazouillements. Lucie lui sourit, comme au vieux monsieur.

     Elle se recroquevilla dans les bras de Morphée. Et aucun de ses cauchemars habituels ne vint l'en tirer, la respiration haletante et le corps en sueur.

 

    Le soleil matinal lui caressa le visage et jeta des reflets dorés dans ses cheveux. Elle ouvrit lentement les yeux et s'étira, un sourire aux lèvres.

     Pendant la nuit, le vent avait poussé son nuage au-dessus des terres. Elle regarda la vaste étendue verte défiler sous elle. Les routes ressemblaient à de minces fils posés sur la tapisserie qu'était la terre vue du ciel. Les rares habitations, de là-haut aurait pu être des jouets jetés par un dieu capricieux.

     Le soleil avait bien entamé sa course diurne et le nuage emportait toujours Lucie vers une destination inconnue.

      Au loin, se dessinaient les contours d'une montagne. De là où elle était, il semblait à la petite fille qu'elle était minuscule, à peine plus grande que les monts dans lesquels se nichait la maison de ses grands-parents. Là où elle avait passé de merveilleux étés à gambader sur des sentiers peu fréquentés, à découvrir la nature et ses trésors.

      Mais au bout de quelques heures, elle se rendit compte de son erreur. La montagne était imposante et s'étendait sur des kilomètres et des kilomètres. Certains pics s'ornaient d'un bonnet blanc qui ne les quittaient jamais quelque soit le mois de l'année.

      Les nuages au-dessus de la petite fille libérèrent les flocons de neige accumulés en leur sein. Ils voletèrent au grès du vent. Lucie ouvrit de grands yeux émerveillés devant le spectacle. Les duveteux flocons se prirent dans ses cheveux, se posèrent délicatement sur ses cils.

     Malgré cela, la petite fille ne ressentait pas le froid, pourtant elle ne portait qu'une robe légère. Elle tendit la main devant elle et recueillit, au creux de sa paume, de frêles flocons. Elles les observa avec tendresse. Lentement, ils fondirent et des gouttes d'eau roulèrent sur sa peau.

      Elle n'avait jamais vu la neige d'aussi près. En hiver, lorsque tombait la neige, elle restait cloitrée chez elle. Elle la regardait tomber, le nez collé à la fenêtre, et recouvrir le jardin d'une duveteuse couverture blanche.

       Elle aimait beaucoup, quand elle se réveillait, voir à travers la fenêtre de sa chambre, le paysage que la neige en tombant avait créé. Comme si d'un coup de baguette magique, une fée avait transformé un paysage terne et morne en un fantastique monde étincelant. Un monde éphémère, que les rayons du soleil détruisent en quelques heures.

 

      Le nuage de Lucie monta brusquement vers les cieux, traversant une couche de nuages. La petite fille essaya, en vain, de les attraper. Mais ils glissèrent entre ses doigts, tels des fantômes. Lorsque son nuage eut fini sa traversée, des pics enneigés, sur lesquels se reflétait le soleil, se révélèrent aux yeux de Lucie. Ils semblaient défier le ciel.

      Le nuage se rapprocha du sommet le plus élevé d'entre eux. A cette hauteur l'air est raréfié, mais la petite fille n'avait aucun mal à respirer. Elle contempla ce que certains appellent le toit du monde. Cette montagne qui défit les hommes et où beaucoup y ont laissé la vie.

       Le nuage s'éloigna. À regret, Lucie regarda le paysage s'éloigner. Elle fit de grands signes d'adieu à la vénérable montagne. Déjà, elle n'était plus qu'un point dans le lointain. Son instinct lui souffla à l'oreille que c'était le première et la dernière fois qu'elle la voyait.

        Son nuage croisa un nuage étendu, sur lequel se chamaillaient une douzaine d'enfants d'environ dix ans. Une jeune femme essayait de les calmer, sans y parvenir. A l'avant du nuage, un vieux monsieur avec une grosse moustache faisait semblant de conduire le nuage.

       Un des enfants, un garçon roux, arrêta ses chamailleries et regarda Lucie, d'un air sérieux.

- A bientôt, lui dit-il.

- A bientôt, répondit-elle.

       Les deux nuages s'éloignèrent l'un de l'autre. Elle le regarda devenir un minuscule point perdu dans l'immensité du ciel. En son for intérieur, elle savait que le garçon avait raison. Oui, bientôt, elle les rejoindrait où qu'ils soient allés. Bientôt elle aussi irait dans ce lieu inconnu.

 

       Lucie regardait le paysage défiler, allongée sur le ventre. Elle volait à une centaine de mètres

du sol. Tout à coup, elle s'aperçut qu'elle connaissait le paysage. C'était chez elle. Elle repéra le toit de sa maison.

       Le nuage se dirigeait droit dessus, à une vitesse fulgurante. Le vent giflait le visage de la petite fille. Le nuage était plus qu'à quelques mètres du toit et il n'avait pas ralentit. La petite fille ferma les yeux, dans l'attente du choc. Une seconde passa, puis une autre. Rien ne se passa. Lucie ouvrit doucement un œil. Le nuage flottait au milieu de sa chambre.

       Sur son oreiller trônait son ours blanc; sa peluche préférée. Le lit était fait. La chambre rangée. Lucie voulu descendre du nuage mais une force invisible l'en empêcha.

Au mur, les photos avaient immortalisé des moments de la vie de Lucie. Elle se revit bébé dormant dans son berceau. A un an, en train de souffler sa bougie. À trois ans, sur la balançoire accrochée aux branches du vieux cerisier.

       De la fenêtre, elle apercevait ce dernier. Les cordes de la balançoire s'effilaient et les planches avaient pourries. Il y avait bien longtemps qu'elle n'avait pas servit.

- Maman?, appela Lucie.

       Mais seul le silence lui répondit. Un silence pesant. Le genre de silence que l'on ne trouve que dans les cimetières.

 

       Le nuage se remit en mouvement. Cette fois, Lucie garda les yeux grands ouverts. Elle passa à travers le toit, comme on passe à travers la fumée. Pendant l'instant où sa tête passa à travers, elle vit des petites billes rouges reliées entre elles par des fils.

       Le nuage survola une route. Une route que Lucie, pour l'avoir souvent empruntée, connaissait bien,ces dernières années. Bientôt, les champs furent remplacés par des maisons, de plus en plus serrées les unes contre les autres.

        De là où elle était, elle apercevait dans le lointain la Vieille dame en fer.

        Le nuage stoppa devant un grand bâtiment blanc. Une activité monstre régnait autour. Le nuage, lentement, rentra à l'intérieur. Lucie se trouvait dans une petite pièce, aux murs blancs. Sur un lit reposait une fillette blonde de dix ans, au visage pâle et creusé. Tout autour, une batterie d'appareils était reliée à la petite fille, par des tuyaux. Cela faisait penser à une tique géante qui se nourrissait de la fillette et émettait, de temps à autre, des bruits de succion.

         Sur une chaise, une femme, au regard défait, était affaissée. Elle tordait entre ses mains, un

mouchoir trempé de larmes. Elle couvait du regard la petite fille sur le lit et essuyait de temps en

temps une larme qui s'échappait de ses yeux.

En la voyant, Lucie eut le cœur serré.

- Ne soit pas triste, maman. Je vais bien maintenant. Je suis libérée de cette douleur qui

brulait mon corps.

          Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu mal quelque part, qu'elle en avait oublié ce que cela faisait de vivre sans.

- Je vais aller, continua Lucie, là où vont toutes les âmes. Dans un lieu où tout est beau et

joyeux. Et un jour, dans longtemps, à ton tour, tu me retrouvera. Et l'on sera ensemble pour l'éternité.

         Ses paroles n'eurent aucun effet sur sa mère. Elle ne les entendait pas .

         Un bruit strident retentit. Et sur l'un des écrans, une ligne plate s'inscrit. La femme se précipita vers le lit, en poussant un cri déchirant, des larmes ruisselaient sur son visage.

- Ne pleure pas, maman.


      Son nuage l'emporta loin de cet univers, pour l'emmener dans un monde meilleur.

Partager cet article
Repost0
15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 22:06

Petite réflexion sur l'ecriture datant du début de l'été:

 

Écrire, c'est vouloir décrire avec des mots des sentiments indescriptibles. Écrire c'est une bataille qu'on sait, d'avance, perdue. Les mots sont trop faible pour peindre l'intensité de la vie. Les mots sont trop creux, ils ne portent pas en eux un soupçon d'émotion. Ils ne sont que ce que nous voulons bien qu'ils soient.

Partager cet article
Repost0
14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 20:55

Pluie d'étoiles filantes

Déchirant le ciel

 

Rêves évanescents

Peuplant nos nuits

 

Fragile voilier

Voguant sur l'océan

 

Éphémère arc en ciel

S'élançant vers les cieux

 

Tant de chose vouaient

A disparaitre

Partager cet article
Repost0
13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 22:36

Un voile blanc

Sur le ciel bleu

Et le vent jouant

Dans les branches

 

Une écume blanche

Sur la mer bleue

Et le silence

Qui m'entoure

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de dans les étoiles
  • : blog d'écriture
  • Contact

Recherche

Catégories

Liens